Summary: | L'un des principaux obstacles à une action climatique plus ambitieuse est que les initiatives visent essentiellement à apporter des modifications mineures à des systèmes qui sont fondamentalement non durables. Le rapport précité applique l'approche de l'OCDE axée sur le bien-être au secteur des transports. Il s'appuie sur le rapport « Accélérer l'action pour le climat » et encourage les pays à centrer leur action en faveur du climat sur la mise en place de systèmes qui - par nature - améliorent le bien-être tout en nécessitant moins d'énergie et de matières, et donc produisent moins d'émissions. Le rapport met en évidence trois phénomènes à l'origine de la dépendance à la voiture et du niveau élevé des émissions : le trafic induit, l'étalement urbain ainsi que l'érosion des solutions de mobilité active et partagée. Il formule en outre des recommandations à l'intention des pouvoirs publics pour mettre fin à cette dynamique et réduire les émissions tout en améliorant le bien-être : la réorganisation radicale des rues, l'aménagement de l'espace axé sur la création de proximité, ou des mesures visant à généraliser la mobilité partagée. L'analyse montre également pourquoi l'efficacité et l'acceptabilité par la société de la tarification du carbone ainsi que les politiques incitant à l'électrification des voitures peuvent sensiblement se développer une fois que les pouvoirs publics accordent la priorité à la refonte des systèmes
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